Presse

Découvrez l’avis presse…

 

«Ma concentration est souvent proche de la transe et de l’extase. L’aquarelle me permet de traduire la force d’expression contenue en moi depuis bien longtemps: peindre est une prestation physique dont je sors épuisée mais apaisée. Je me sens le chef d’orchestre d’une musique colorée.»

L’artiste

« Chez Dominque Coppe, il s’agit de ressentir la douceur, la caresse ou la vivacité d’un tracé, et de s’invertir sans réserve dans cette sensibilité à la matière. « L’inertie seule est menaçante/ Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance » écrit St-Jhon Perse, exprimant dans une sensilité comptemporaine le statut accordé à la création. Tel est, a fortiori, un des enjeux majeurs des représentations figurées nées de la création plastique de Dominique Coppe. Il vient rappeller au spectateur son invitation à se rendre disponible aux signes quels qu’ils soient,  s’investir de manière créative et non routière dans son approche du visible. La figuration en appelle à la capacité de reconfigurer le sens des signes et à se rendre disponible à l’égard de la matière visuelle, productrice d’émotion. Elle invite à la rencontre en l’homme du sensible et de l’intelligible dans un geste qui, pour être activé au moment de la création, ne peut pas l’être moins à celui, qui nous concerne, de l’interprétation. Ces tableaux, en ce sens, lorque nous les regardons, nous regardent : ils disent quelque chose de notre propre sensibilité à la matière-émotion. Laissons-nous dès lors interpeller par eux. »

Myriam Watthee-Delmotte, Directrice de recherche du F.N.R.S., Professeur à L’Université catholique de Louvain et Membre de l’Académie royale de Belgique

 

« Quand l’art et la vie se rencontrent, les aquarelles de Dominique Coppe scintillent de mille énergies intérieures lyriques et débordantes. Être artiste, c’est oser.  Oser donner vie réelle à ses rêves par le truchement d’une main qui s’anime, d’un pinceau qui prend son envol, d’un support qui se féconde, lentement, prenant sa source au plus profond de la mémoire vive du créateur. 

Assurément, Dominique Coppe sait comment appréhender l’univers pour l’accommoder de ses attentes. Gouttes, glacis envoûtants, gestes suspendus 
– offert autant que soustrait -, vibrations chromatiques… agissent comme autant de couvertures et de dévoilements : d’une retranscription presque fidèle d’un paysage, d’une fleur, d’un nu, la main, à l’instar des théories asiatiques anciennes, apprend à comprendre le réel pour le recomposer à l’envi. Pétri d’émotions, de non compromission, des rêves les plus fous, il devient le secret- reflet d’un Eden dévoilé.

Car l’art de Dominique Coppe se nourrit des simples échos du quotidien pour les faire exploser dans nos veines sensibles. Il réapprend à voir, à sentir, à se laisser griser tout en douceur par les sucs d’aujourd’hui. Les ailleurs de Dominique Coppe se font plus déliquescents, même si une force de geste alliée avec un jeu de saturations des chromies, renvoie à une forme d’expressionnisme. La couleur y tient lieu d’affirmation, de perspective, de relief. 

Art particulier alliant décantation rétinienne de l’espace et recomposition prismatique s’appuyant sur mille dilutions, jeux d’ombres et de lumières, pleins et déliés et domination de la matière. Car c’est dans l’urgence que se révèle au mieux toute l’intensité d’un instant. Dominique Coppe l’a compris et sait mâtiner ses souches d’arbres, entrelacs de fleurs et de feuilles, nodules ridant une onde sauvage pour nous inviter au plus profond de son émotion. Ses aquarelles s’avèrent « eaux fortesé des réminiscences quotidienne qu’elle immortalise entre le rêve et l’oubli ; entre le dévoilé et le non dit. »

Olivier Clynckemaillie, Conservateur du Musée des Beaux- Arts de Mouscron, 2005

 

« L’aquarelle que pratique Dominique Coppe a su se faire une place de choix parmi les plus renommés. Maître des sentiments et des couleurs, elle a intégré à ses passions humaines toutes les sagesses orientales pour donner naissance à une œuvre où l’allusif ennoblit le présent. Quelques rythmes naturels gorgés de gouttes précieuses emmènent le passant à boire jsuqu’à la lie les délices d’un quotidien dont il ne s’est pas toujours capter la substantifique moelle. Force du geste, musicalité des pleins et des déliés agissent comme un miroir d’eau taquiné par les battements du cœur. Sous la force apparente un calme des plus envoûtants se fait jour pour réverbérer les luminiscences intérieures de toute chose. Les aquarelles de Dominique Coppe chantent les rencontrent cristallines d’un œil avide de vibrations esssentielles. Sorte de synthèse filtrant avec des remous impressionnistes des plus signifiants et avec la fougue d’une scansion gestuelle toute expressionniste, en passant par une décantation  du réel héritée de l’extrême-orient, quand le pinceau devient souffle, respiration, et comme la main dessine comme la bouche susurre des phrases aux mots choisis touchant directement à l’absolu, ses ailleurs évoquent à la fois les choses vécues et la force d’un rêve éveillé où chaque touche, de la plus diaphane à la plus franche, se veut mémoire de poésie visible tout en laissant au sepctateur le loisir de la compléter au gré de ses propres expériences. En découlent mille chemins intérieurs qui bifurquent là où le quotidien impressionne la plaque sensible du regard. Le choix du médium, l’eau, participe à cet effet. Bain d’arrêt naturel, il ouvre la voie à la révélation des chromies tout en les diluant sur le papier, s’enivrant même, voire surtout, de son pouvoir d’absoprtion comme celui de mélange. Les aquarelles de Dominique Coppe, tellle une matrice universelles, fécondent à leur tour les sujets pour les renvoyer face à la lumière sublime. »

«Dominique Coppe est peintre avant tout, et l’aquarelle est mon médium de prédilection: « car l’eau c’est la vie qui coule tout au long de mon travail, c’est le mouvement et l’énergie.

Le rythme d’une existence professionnelle haletante la prend dans un tourbillon qui ne lui laisse que peu de temps pour parfaire son parcours. Néanmoins, D.C. sait garder enfouis au plus profond d’elle-même ses rêves de peinture. Stages en France sous la houlette de maîtres-aquarellistes tels que Marie-Line Montecaut, Jean-Louis Morelle, Ewa Karpinska et J.-F. Contremoulin. L’artiste allie avec brio l’observation stricto sensu des choses naturelles et les tatoue de concepts aux origines plus orientales. Aquarelles pleines de force, d’énergie et de lumière. L’artiste joue avec les propriétés d’absorption du papier pour réaliser des œuvres fougueuses et envoûtantes. Palette chromatique délicate et très nuancée. »

Olivier Clynckemaille, Conservateur du Musée des Beaux-Arts de Mouscron, 2005

« Dès sa plus tendre enfance, elle baigne naturellement dans un milieu artistique ouvert à toutes les influences. Son père, Roger Coppe, maître-verrier et peintre expressionniste de renom, l’initie à l’art du beau sans toutefois lui imposer ses propres visions esthétiques. L’histoire se fera tout en douceur, Dominique Coppe se forgeant ses propres univers tout en laissant percer les gestes forts de celui qui lui a donné la vie. Le rythme d’une existence professionnelle haletante la prend dans un tourbillon qui ne lui laisse que peu de temps pour parfaire son parcours. Néanmoins, Dominique Coppe sait garder enfouis au plus profond d’elle-même ses rêves de peinture. (…). Quelques stages en France sous la houlette de maîtres-aquarellistes tels que Marie-Line Montecaut, Jean-Louis Morelle ou la flamboyante Ewa Karpinska lui permettent de se forger une identité artistique qu’elle n’aura cesse de développer entre force et douceur, entre chaos et doux éther.

Les aquarelles de Dominique Coppe offrent mille et un reflets d’un quotidien fertile et terriblement déliquescent. Si les oeuvres du début apparaissent plus directes, cherchant une interprétation à la fois chromatique et gestuelle du vécu, les traces nouvelles semblent pétries de cet allusif qui engendre un prolongement à la fois esthétique et vibratoire dans un réel sans cesse redécouvert. C’est que Dominique Coppe a su allier avec brio l’observation stricto sensu des choses naturelles et les tatoue de concepts aux origines plus orientales,quand technique, expression, fluidité et rigueur se conjuguent au présent intemporel sous le joug délié d’un souffle au coeur même de la main. Le pinceau entre en résonance charnelle avec la couleur tout en se laissant gagner par l’apesanteur du médium. Symphonie d’ondoiements, touches chromatiques se dépendant sur le support avec autant de grâce qu’un rai de lumière faisant l’amour avec le calibre d’un vitrail pour ensemencer le sol, Dominique Coppe construit patiemment chaque composition de rythmes fous, syncopés, saccadés mais qui laissent place à des grandes plages nues comme si chaque élément diffusé, offert autant que soustrait, se voulait au coeur d’une marée humaine aux embruns d’infini. Lyrisme et fragilité, vigueur et économie en sont les maîtres mots. (…) »

Olivier Clynckemaille, Conservateur du Musée des Beaux-Arts de Mouscron

« Quand l’art et la vie se rencontrent, les aquarelles de Dominique Coppe scintillent de mille énergies intérieures lyriques et débordantes. Être artiste, c’est oser.  Oser donner vie réelle à ses rêves par le truchement d’une main qui s’anime, d’un pinceau qui prend son envol, d’un support qui se féconde, lentement, prenant sa source au plus profond de la mémoire vive du créateur. 

L’aquarelle que pratique Dominique Coppe a su se faire une place de choix parmi les plus renommés. Maître des sentiments et des couleurs, elle a intégré à ses passions humaines toutes les sagesses orientales pour donner naissance à une œuvre où l’allusif ennoblit le présent. Quelques rythmes naturels gorgés de gouttes précieuses emmènent le passant à boire jsuqu’à la lie les délices. Chez Dominque Coppe, il s’agit de ressentir la douceur, la caresse ou la vivacité d’un tracé, et de s’invertir sans réserve dans cette sensibilité à la matière. « L’inertie seule est menaçante/ Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance » écrit St-Jhon Perse, exprimant dans une sensilité comptemporaine le statut accordé à la création.»

Olivier Clynckemaille, Conservateur du Musée des Beaux-Arts de Mouscron